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« Tiens, pour la fin de semaine, ça te tente d’aller faire de la Via ? ».
Je sais que mon amie Anaïs, acienne militaire, a l’habitude de relever des défis physiques qui font exploser son niveau d’adrénaline. C’est décidé, ce dimanche je l’emmène avec moi pour une journée de sensations fortes au parc de la rivière Batiscan, situé à 2h15 de Montréal.

 

L’ARRIVÉE AU PARC BATISCAN

Nous arrivons au parc en début de matinée alors que le soleil brille déjà haut dans le ciel.
Tandis que je récupère nos droits d’accès au comptoir du centre de découvertes, mon amie prend les renseignements sur les différents sentiers à proximité. Nous jetons notre dévolu sur le sentier de la « grande chute » qui mène vers un très joli point de vue sur l’impressionnante cascade. J’hallucine devant la puissance de l’eau. On en profite pour prendre quelques photos avant de continuer notre balade vers la plage. Pas le temps d’y tremper un orteil maintenant ; nous nous réservons ce plaisir pour la fin d’après-midi après notre parcours de Via Ferrata.

 

LA VIA BATISCAN

Il est midi. Notre guide Simon nous attend tout sourire devant le local en bois de Via Batiscan. Nous sommes un groupe de 8 participants à écouter attentivement ses instructions. Chacun notre tour, nous recevons notre baudrier et notre casque qu’il prendra soin d’ajuster selon nos gabarits. Quelques vérifications encore et nous voilà en marche pour nous rendre au départ de la Via Ferrata, non loin de là.


 

départ via ferrata batiscan

C’est ici que Simon nous explique comment nous attacher à la ligne de vie et avancer en toute sécurité sur la paroi rocheuse, située à une dizaine de mètres au dessus de la rivière déchaînée. Et c’est parti pour deux heures d’activité, agrippées à la partie rocheuse. Anaïs et moi fermons la marche, ce qui nous laisse le temps de prendre nos photos sans retarder le groupe.

De là, on enchaîne les acrobaties pour progresser lentement sur les rochers. Je suis saisie par la beauté du paysage. Le décor est grandiose. Sous nos pieds, le courant est si fort qu’on s’entend à peine crier. Au milieu de la végétation luxuriante sur l’autre rive, j’aperçois d’autres visiteurs qui font de grands gestes pour nous saluer. Nous ne sommes que fin août et pourtant je remarque quelques arbres qui entament déjà leur transformation automnale. « Quel beau terrain de jeu ! » dis-je à Simon. Il acquiesce d’un grand sourire qui fend son visage en deux.

On grimpe à notre rythme. Les conseils techniques de notre guide nous permettent de mieux appréhender les prises et d’ajuster notre position. Je suis soulagée de voir qu’avec mon niveau débutant, j’arrive à avancer sans trop de difficultés… même si sans rien vous cacher, mon adrénaline est à son plus haut niveau. On s’amuse à se pendre aux queues de cochon et à se balancer dans le vide, on marche sur une poutre suspendue, on s’assoie au bord du précipice pour prendre un selfie. Bref, on prend un max de plaisir !

Pour les 20 derniers mètres, le parcours se sépare en deux. Simon nous propose d’emprunter la voie plus difficile, mais je préfère laisser mon acolyte y grimper seule. Vu la couleur « rouge tomate » que prend son visage, je comprends vite que j’ai bien fait de rester sur la partie facile avant de remonter sur la terre ferme !

 

LA GRANDE TYROLIENNE

La fin de l’activité approche. Pour la terminer en beauté, Simon nous propose d’emprunter la grande tyrolienne ! Qu’on se le dise : c’est mon moment préféré. J’adore ça ! Glisser sur ce câble suspendu au-dessus de l’eau est une expérience incroyable. Je décide de faire une première descente sur le dos en étoile et de faire une deuxième littéralement pendue à l’envers comme une araignée à son fil. Une expérience à couper le souffle que je recommande vivement aux personnes souhaitant repousser leurs limites.

 

VIRÉE SUR LA PLAGE ET PIQUE-NIQUE

Comme promis, on termine la journée à la plage. On rit en se disant que ça soulagera sans doute nos muscles endoloris par l’effort.

De plus, les estomacs crient famine. Il est 14h30 et nous n’avons pas encore dîner, pensant être plus « légères » pour la via ferrata. On prend le sentier du Doré qui mène jusqu’à une étroite langue de sable. Le chemin d’1km est très facile et sillonne la forêt d’épineux et de feuillus tout en longeant la rivière.

À peine nos serviettes étendues sur la plage, nous sautons dans nos maillots de bain et nous jetons à l’eau. Qu’est-ce qu’elle est froide ! Les températures clémentes de la journée combinées à celles de nos corps échauffés par l’activité physique, nous donnent l’impression que la rivière est glaciale. Une grande inspiration et PLOUF ! Nous voilà toutes les deux à flotter comme deux loutres hilares dans l’eau sombre.

Quel bel endroit pour pique-niquer entre amies. Nous sommes seules sur la jolie plage. Le soleil baisse doucement vers l’horizon et les lumières se tamisent. L’espace est propice à la confidence. « Alors c’était sympa cette journée ? », « Oui, très. On reviendra ! » me répond Anaïs. Oui, on reviendra c’est promis ! En automne sans doute pour admirer l’apogée des couleurs. En attendant, nous rentrons à Montréal comblées et heureuses de cette aventure en nature partagée entre amies.

Merci au parc de la Via Batiscan et Québec aventure plein-air pour l’invitation.

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